La salle était noire, éclairée seulement par la flamme d'un chalumeau. Cette pièce était délabrée avec des bouts de métaux différents éparpillés par terre. Il n'y avait qu'un meuble, au centre de la pièce, se tenait un établi, rongé par les ravages du temps et les différentes expérience faites dessus. Devant se tenait un homme, voûté, en blouse jaunâtre mais que l'on devinait anciennement blanche. Il avait un masque de protection usé, des gants gris et poussiéreux de vieillesse. Il était assis sur un tabouret, son chalumeau à la main, il soudait deux pièces de métal rouillées par l'humidité de l'air dans cette salle. Il ne cessait de répéter: " Un jour j'y arriverai et alors, enfin, je serai reconnu.". On devinait à la lueur sur son visage, une certaine détermination. Sa voix était rauque de fatigue et à force d'inspirer la poussière il avait les poumons empoussiérés ce qui le faisait sans cesse tousser. On voyait à son corps qu'il était usé par le temps. Il était très curieux mais aussi, hélas, naïf. Malgré tout, il avait un rêve: se venger de toute les personnes ayant usé excessivement de sa naïveté. Car, oui, il était très rancunier.
* -Non! Vous ne pouvez pas rentrer ici!
-Mais je vous le répète, ceci est ma salle de cours, je travaille ici, je suis le professeur IDO! Alors maintenant il suffit, laissez-moi entrer!
-Bien Mr IDO, allez-y.
-Merci.
Mr IDO fit son cours dans l'amphithéâtre n°3 de l'université scientifique et de recherche historique (USRH) de Reotterdam. Il était vêtu d'une veste blanche qui laissait entrevoir ses poignets marqués de nombreuses cicatrices et de beulures encore rouges. Il avait des lunettes noires qui dissimulaient de très nombreuse cernes. Il était grand mais avait de tout petits bras. Il n'était absolument pas coiffé ce qui laissait deviné qu'il était insomniaque. Lorsque son cours fût fini, il rentra chez lui.
Sa maison était très modeste, il y avait une cuisine, une salle commune, une salle de bain, un placard et une chambre. Elle était située dans le vieux port de Rotterdam. Elle était très légèrement meublée avec de différentes vieilleries venant de tous les temps: une console henry IV, un buffet Napoléonien, un four a feu de bois, une cheminée à la place des radiateurs, un monticule de pierres et un seau pour servir de lavabo / évier / robinet. Seule la baignoire était de notre époque. Ce jour était important pour Mr IDO car c'était le jour où sa femme rentrait de voyage:
- Je suis rentrer depuis ce matin!
-Ah...Euh...Ça va?
-NON! Je suis passée à la cave...
-Quoi? Tu...Tu es allé à la ca...
-Oui et...Qu'est-ce que ce truc en bas?
-Ma machine à remonter le temps, avec elle je vais enfin être reconnu comme inventeur, emmener mes élèves en voyage à travers le temps pour illustrés mes cours, et surtout je pourrai sauver nos enfants morts il y a 15 ans pris en embuscade pendant la guerre, je pourrais exporter nos soins, notre science, nos technologies aux peuples passés, sauver des vies, éviter des guerres, améliorer la qualité de vie, trouver quelle religions est la bonne, la vraie , je pourrais aussi...
-Mais...Mais tu es fou!
-Non, regarde.
IDO monta alors dans sa machine à remonter le temps, mais au moment de l'allumer, quand le courant se mit à circuler, deux fils étaient mal soudés ce qui provoqua un court circuit, et comme, le réservoir d'essence du véhicule qu'il comptait emmener dans son voyage était juste à côté, sa machine explosa. IDO mourut sur le coup, sans souffrir. Sa femme, elle, qui était juste à côté s'en es sorti mais gravement blessée et défigurée à vie.
Ce que j'ai voulu dire dans ce récit c'est que à partir de bonnes intentions, nous pouvons faire de grandes choses à condition de rester dans cette voie. Car comme on dit : " Quand on veut, on peut.".